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Critique de l'album Rock Dust Light Star - 8 Septembre 2012

Catégorie musiqueRock Dust Light Star

Cela faisait cinq ans que l’anglais Jay Kay avait disparu de la circulation. Le voici de retour avec son groupe Jamiroquai et ce nouvel album, Rock Dust Light Star. Le changement de maison de disque explique surement ce long moment de battement après Dynamite sorti en 2005, album de qualité moyenne et décevant. Alors il faut se l’avouer, Jamiroquai est attendu au tournant. Oublier l’électro et revenir vers le funk des débuts serait surement la meilleure des solutions. Avec le premier single White Knuckle Ride, les premières bases sont posées en tout cas …

Photo du groupe Voila, si vous avez écouté White Knuckle Ride, vous avez compris ce que je voulais dire. Jamiroquai est toujours dans une transition plutôt électro. Mais pour le moment attardons-nous sur des morceaux beaucoup plus teintés Jamiroquai et funk. Une des perles de l’album, Hurtin’, démontre tout le talent du groupe anglais avec cette accompagnement basse et guitare poursuivant habilement la voix chatoyante et agréable de Jay Kay. Certes le morceau peut paraître assez lent, mais il n’en reste pas moins une sacrée piste. On retrouve aussi une des grandes forces de Jamiroquai avec la présence de cuivre dans Smoke And Mirrors, reflétant très bien les influences jazzy et funk du groupe. Il faut se laisser accrocher par cet univers jazzy particulièrement marquant. On aime ou l’on n’aime pas je l’admets. Enfin je ne pouvais pas passer à côté du titre éponyme de l’album, Rock Dust Light Star, morceau très entrainant, donnant envie de se remuer sur toutes les pistes de danses. Vraiment ce septième opus connait de vrais moments d’explosions musicales.

Rock Dust Light Star - Jamiroquai

photo du groupe Il est vrai que nous passons de très bons moments dans ce CD, des explosions musicales comme je l’ai dit … mais jusqu’où ? Quand on atteint la moitié de l’album, en l’occurrence Blue Skies, on se rend compte des limites du groupe et de la patte artistique de Jay Kay. A l’écoute de White Knuckle Ride, nous avions un peu peur. La frayeur est confirmée. Beaucoup de morceaux trop longs et approximatifs. Quand on écoute Hey Floyd, Blue Skies ou encore She’s A Fast Persuader, on s’ennuie, et on ne retrouve pas ce qui fait le charme du groupe. Malgré les cuivres dans le dernier morceau mentionné, cela n’apporte rien. De plus Rock Dust Light Star dans sa généralité est ennuyeux et trop répétitif. Jamiroquai, c’est un style très particulier avant tout. Mais ce style s’efface est disparait en avançant dans le temps. Entrevue dans Dynamite, le changement se confirme ici, malgré un début d’album corrigeant les défauts de l’ancien opus. Ce septième album se retrouve comme Dynamite … coincé entre le présent et le passé.

Photo du groupe Voila nous avons fait le tour de Rock Dust Light Star et vous l’avez compris, je ne suis pas totalement convaincu par cet album. Excellent aux premiers abords même avec White Knuckle Ride, plutôt électro, ce septième opus du groupe se détériore au fur et à mesure et laisse place à la mauvaise face du groupe. J’ai beau aimé Jamiroquai et pourtant je sors déçu de cette écoute. Pas mauvais, Rock Dust Light Star n’est juste qu’un disque moyen, ayant un intérêt plutôt limité si l’on garde la deuxième partie de l’album.

Hurtin' - Jamiroquai

5/10

S.Lozac'h