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Critique de l'album Defying Gravity - 29 Octobre 2012

Catégorie musiqueDefying Gravity

Nous avons très peu l’habitude d’entendre de la country et pourtant ce style très en vogue est de plus en plus populaire. Keith Urban n’est pas le dernier arrivé sur cette scène qui se construit au fur et à mesure. Depuis 1991, année de son premier album, l’Australien n’a pas arrêté d’essayer de populariser cette musique dans le monde entier. Plus ou moins réussi quand l’on voit les ventes de CD très fortes au Etats-Unis (premier au Billboard 200). Mais quand on passe de l’autre côté de l’Atlantique, sur le continent européen, le succès est beaucoup plus mitigé. Defying Gravity peut-il être un disque référence de la country ? La question demeure toujours.

Photo du groupe Comme je le précise dans cette introduction, la country n’est pas un style que l’on entend très souvent, y compris moi. Donc si quelques imperfections existent ne m’en voulait pas mais je ferais du mieux que je peux, je vous le promets. Defying Gravity propose deux facettes très différentes : une partie comportant des titres plutôt rapide, teinté country et une deuxième phase plus calme. Débutons par les morceaux les plus rapides. Aux nombres de cinq, ces chansons ne représentent pas vraiment le talent de l’Australien. Si l’on excepte l’introduction de ce disque Kiss A Girl, très rapidement dans votre tête, le reste n’est pas bien glorieux. Le premier titre de l’album est rapide, accompagné d’un riff de guitare que l’on entend durant toutes la durée de cette plage. La voix du chanteur réussi aussi à faire rentrer dans son style particulier que l’on ne connait pas. Appréciable, Kiss A Girl fait partie des meilleurs titres de ce disque. Voila nous avons fait le tour des bons morceaux « rapides ». Le reste n’est que répétition de ce que l’on a déjà entendu sur le CD. Principalement basé sur la fin du disque, on n’y prête guère attention et on essaye d’oublier très vite ce contenu vide.

If Ever I Could Love - Keith Urban

photo du groupe Mais heureusement pour Defying Gravity et pour les auditeurs, ne vous en faites pas, la deuxième partie plus calme du CD est intéressante et propose des ballades intéressantes. Même si l’on appelle ces pistes des ballades, on ne s’ennui vraiment pas, on prend du plaisir à parcourir l’environnement particulier de cet opus. La deuxième chanson, If Ever I Could Love se base sur un rythme de guitare certes mais pas que. Les violons se révèle dans ce titre à quelques moments, très faible soit, mais ils sont là renouvelant l’expérience de ce titre. La conclusion de Defying Gravity, Thank You est un morceau écrit pour sa femme Nicole Kidman, un véritable hymne amoureux. On apprécie énormément. De bout en bout du titre, on apprécie les sentiments que l’on peut percevoir, que l’on peut ressentir à travers les notes de piano parfaitement jouées. Une très belle chanson concluant le disque. Enfin, j’ai gardé pour la fin la perle de ce disque : ‘Til Summer Comes Around. Très lent, planant durant les refrains puis ensuite, s’agitant dans les refrains, on est transporté par cette voix et ces montées crescendo parfaitement réalisées. Les refrains sont accompagnés de ces riffs de guitare toujours présents, mais tellement bien joués. Deux phases distinctes, deux avis qui se croisent.

Photo du groupe Keith Urban livre Defying Gravity, un album en demi-teinte. Oscillant entre ennui et plaisir non dissimulé, le septième disque de l’Australien ne laissera personne indifférent. Quoi que l’on en dise, la country est un style plutôt difficile à appréhender pour une personne ne connaissant pas le style. Je ne connais pas du tout ce type de musique et je dois vous l’avouez, je m’y suis mis avec Keith Urban. Pour un auditeur lambda cette expérience est vraiment intéressante, pour les autres connaissant le style passez votre chemin.


Til Summer Comes Around - Keith Urban

S.Lozac'h