The Midsummer Station
Adam Young est le maitre d’orchestre d’énormément de projets : Sky Sailing, Port Blue, Windsor Airlift ou encore le bien plus connu et médiatisé Owl City. Découvert en 2009 par son très entrainant Fireflies, le jeune américain n’a pas fini d’essayer de dévoiler tous ses talents. D’abord Ocean Eyes, ballade intéressante dans le monde étonnant et envoutant de la synthpop. Deux ans plus tard, All Things Bright And Beautiful, album moyen et moins intéressant, puis maintenant The Midsummer Station. Qu’attendre de cet album ? Et bien pas grand-chose à écouter le premier single Good Time …
Je ne sais pas par où commencer pour tenter d’émettre une critique objective sur ce troisième album « synthpop » d’Adam Young. The Midsummer Station est un mauvais album que n’importe qui aurait pu sortir. Un disque fait pour être diffusé sur les ondes radios. C’est mou, plat, mauvais. Jamais comme dans Ocean Eyes, l’auditeur réussi à se laisser emporter par ce monde plutôt charmant à l’habitude. Ce nouvel opus est un hymne pop/électro/commercial comme il est rare d’en voir. Le premier single de l’album Good Time est une véritable honte. Un manque de travail flagrant, un rythme que l’on peut entendre dans n’importe quelle musique. Bon sang, on a vraiment l’impression de réentendre Call Me Maybe de Carly Rae Jespen. La même chose avec une minuscule touche d’Owl City. Une honte tout court, une grosse déception, un monde qui ne colle pas du tout à Adam Young.
Good Time - Owl City feat. Carly Rae Jespen
Mais s’il ne manquait que l’ambiance cela pourrait passer, mais dans ce disque, aucuns morceaux ne se démarquent. Gold ressemble comme deux gouttes d’eau à I’m Coming After You. Les titres n’ont aucunes personnalités, à copier/coller, les rythmes, les samples. Même les instruments ne deviennent pas intéressant, rien ne ressort. La voix de Adam Young elle aussi est totalement submergé par cette vague d’effet sonore tous plus au moins mauvais. Il est impossible d’accrocher à ces morceaux sans personnalités, sans rien. Que dire de Speed Of Love, summum du morceau pop/électro commercial que l’on peut entendre partout. Je n’ai même plus de mot pour décrire ce massacre musical. Et dire que tout l’album est de cette trempe. Quarante minutes de temps perdu pour écouter ceci, c’est dommage. Rien à dire de plus sur ce The Midsummer Station, déception énorme et gâchis extraordinaire de la part d’Adam Young.
Il n’y a pas de mot pour décrire cette perte de temps énorme qu’est The Midsummer Station. Je suis très méchant, je le sais, j’aurais beau recevoir une tonne de messages d’insulte de personnes criant à la méchanceté de ces propos mais je les assume. Si l’on enlève le morceau Silhouette, de loin le meilleur, l’album est vide et ne se résume qu’à une suite de tube commercial fait pour être passer sur les radios les plus écoutés. La pochette est très attrayante en visuel, mais ce que le CD réussira à contredire toutes les attentes. Les craintes entraperçues dans All Things Bright And Beautiful se confirme et inquiète. Un troisième CD de piètre qualité et de nouveaux albums encore à venir surement … Meilleur s’il vous plait monsieur Young !
Gold - Owl City
1/10
S.Lozac'h