Wasting Light

Dave Grohl n’est plus considéré uniquement comme l’ancien batteur de Nirvana, mais aujourd’hui comme le leader incontesté des Foo Fighters. Arrivé à leur septième galette, la bande américaine s’est familiarisée avec le marché de la musique et aura proposé du contenu plus ou moins intéressant. Au fil des albums, la maturité est apparue. Pas totalement, mais tout de même. Wasting Light est attendu comme un opus de renouveau, peut-être plus réfléchis que le reste. Est-ce vraiment le cas ? Au bout de la septième soupe similaire on commence à s’y faire, mais … lassé.

Wasting Light est comme tous les albums précédents des Foo Fighters, énergique, rapide, bourrin, tout ce qui plait au public américain, fan de rock ? Mais pour les autres ? On en fait quoi des autres ? Bah on leur envoi le CD comme il vient, c'est-à-dire comme tous les autres. Wasting Light n’a en sois rien de bien mauvais, je vous l’accorde. Mais voila, je vous explique mon point de vue. Une très bonne chose que l’on goute pour la première fois : On se dit, quel régal ! Mais une chose que l’on mange plusieurs fois d’affilé dans la même semaine, on trouve ça redondant à la fin. Ici c’est le même phénomène. Bridge Burning, l’introduction de ce disque est attirant, rapide, vif, Rope l’est beaucoup moins. Tout du long de ce disque on se fait cette réflexion. Une fois c’est parfait, c’est génial, dix fois c’est trop. Si l’on enlève I Should Have Known, différent du reste de ce CD, les dix autres morceaux se suivent de manière linéaire. Même si le travail n’est pas totalement bâclé, loin de la, Dave Grohl et le reste du groupe ne se sont pas foulé pour essayer de nous procurer de nouvelle sensation et nous faire voyager dans un autre univers qui aurait pourtant été appréciable.

On ne va pas s’attarder plus sur le sujet de Wasting Light, vous avez très bien compris ce qui vous attendez dedans. Pour tout ceux qui aiment bien du bon vieux rock qui bouge et qui tache, allez-y, foncez vous apprécierez. Les autres, une ou deux chansons par-ci par là vous suffiront amplement. Voila le résultat d’un septième album bien trop banal, réchauffé et déjà entendu d’un groupe qui ne se foule plus trop au travail.

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Mercredi 7 Novembre 2012 - S.Lozac'h

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