The Observator

Dans un monde musical où tout ce chamboule à coup de dubstep, de nostalgie années 80 et de Gangnam Style, les groupes des années 2000 peinent à ressortir. Certains sont oubliées, délaissés dans un tiroir que l'on imagine déjà poussiéreux alors que d'autres tentent désespérément de s’intégrer au renouveau (on pense à Muse) mais en vain. Heureusement, quelques groupes résistent encore et toujours à l'envahisseur ! Et on espère que c'est le cas pour les Raveonettes, groupe danois hélas trop peu connu (peut être juste parce qu'ils sont danois) mais qui avait déjà donné de fameuses leçons à l'indie rock moderne. Observator est leur dernier témoignage à ce jour.

Aaaah ! La première chanson "Young and Cold" s'avère être une chanson relaxante, sans grosse prises de tête. L'album démarre donc bien, mais la chanson reste quant même classique. On attend donc encore quand l'album pourras nous surprend... PAF ! La deuxième chanson, chanson éponyme, se relève être un hymne ! Mon dieu, quelle est réussie. La mélodie est prenante, le piano, répétitif, est diablement efficace et les interludes basse-guitare-etc augmente encore l’intérêt d'une chanson qu'on ne se lassera plus d'écouter. Quelle réussite ! Puis les titres se révèlent tous au minimum charmants, et souvent merveilleux et innocents. Quand de la pop/rock indie me régale à ce point, c'est effectivement qu'il y a du niveau, oui ! On comprend vite que la première chanson n'était au finale qu'une introduction à ce qui allait suivre.

Dans l’ensemble l'album fait donc part d'une ambiance toute particulière, qu'un parfum spécial qui se confirme au fur et à mesure. Les morceaux se suivent et ne se ressemblent pas. Certaines compositions dévoilent un coté très Stone Roses qui ne se rapproche pas pour autant du plagiat ("Till the End"). Certains refrains sont des drogues dont on devient dépendants dès la première dose ("She Ows the Street") et cela montre vraiment un talent de composition très surprenant. D'accord, 2-3 chansons se montrent déjà un poil plus anecdotique, mais elles ne dégradent pas pour autant l'esprit de l'album, ce qui reste quant même l'essentiel.

On peut donc conclure que les Raveonettes nous ont confectionné un album qui mérite vraiment ce nom, car ils ont réussi à intégrer un esprit dès la seconde chanson, et à le conserver jusqu’à la fin grâce à des morceaux de bravoure qui devraient mériter le nom de tubes. Bien entendu, l'ambiance de l'album, on si fait ou on ne si fait pas, donc je vous conseille de ne pas l'acheter les yeux fermer pour autant et d'écouter quelques extraits avant de vous détruire dans la drogue Observator.

A cause d'un problème d'ordinateur, les personnes ayant des navigateurs comme Mozilla Firefox ne peuvent pas lire les morceaux proposés. Le problème sera réglé sous peu. Merci de votre compréhension

Hardgrunge

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