Je Descends Du Singe

Marc Lavoine fait preuve d’une longévité certaine dans le monde de la musique. Trois ans après son dernier disque, Volume 10, l’artiste français propose ainsi sa onzième composition : Je Descends du singe. Un album très personnel que nous livre ici Marc Lavoine. Après l’hommage à son père avec le titre, « reviens mon amour », nous avons à faire à une suite logique de son précédent opus. Touchant mais parfois inégal, je descends du singe est intéressant à étudier de plus près. Allons-y tout de suite alors !

Marc Lavoine avec son onzième album propose une ballade assez inégale et particulière. Alternant entre très bon et beaucoup moins bon ce disque oscille énormément. Le single éponyme de l’album, je descends du singe, morceau très poétique, charmant musicalement, propose un renouveau dans le style de Marc Lavoine. Un titre très calme qui monte crescendo. D’abord un simple sample accompagné de la voix du chanteur, puis l’entrée de la grosse caisse, ensuite le tambourin dans le refrain, etc … La chanson est donc très captivante à écouter, très plaisante à décortiquer. Quand on écoute les paroles, on prend aussi plaisir à déguster ce langage et ces lyriques facile à comprendre. Tout le monde n’accrochera pas au style quelques peu simpliste de Marc Lavoine, mais il réussi quand même à convaincre grâce à des morceaux comme Avec toi, et son riff de guitare là encore très facile ! Un choix a été fait c’est sûr, mais il est plutôt pertinent pour un disque comme celui-ci. Très simple à l’écoute, vite accrocheur, je descends du singe est un disque intéressant … mais beaucoup trop irrégulier et inégal dans ses titres.

Mais voila, je descends du singe est un album beaucoup trop irrégulier ! Trop irrégulier qu’es que je veux dire par là ? Je veux présenter l’idée du fait que ce disque comporte une très bonne partie avec de très bons morceaux et ensuite … une moins bonne partie. D’abord très agréable à écouter, puis beaucoup moins touchant, je descends du singe déçoit par cette caractéristique. Point noir aussi sur un morceau comme « je compte les jours », titre ou Marc Lavoine parle plus qu’il ne chante. Ce morceau est difficile à accrocher, malgré que les paroles soient encore une fois très jolies, la voix détruit le charme des paroles et de l’instrumental. Bien sûr, ce chant quelque peu lancinant est le style de l’artiste, mais sur ce morceau, cela ne fonctionne pas. Pour finir, je rajouterais que l’album est un petit peu léger. Dix chansons pour 36 minutes d’écoute. Un peu juste pour un opus très attendu par les fans. Bien sûr le dernier reproche n’ampute en rien la note de l’album !

Inégal est le mot qui convient le mieux pour définir je descends du singe de Marc Lavoine. On ne s’ennui pas durant l’écoute, mais la qualité n’est pas forcément toujours au rendez-vous pour ce onzième disque. Doté de bons morceaux, intéressant, entrainant et bien écrit, ce nouvel opus du français se maintient au dessus de la moyenne grâce à cela. Pas désagréable loin de la, mais pas non plus l’apogée de la carrière de ce grand artiste, Marc Lavoine signe ici un CD à écouter au moins une fois pour se faire un propre avis.

S.Lozac'h