Love Is A Four Letter Word
Est-ce que ça vous tente de chanter tous ensemble I’m Yours ? Bien sur que oui ! Jason Mraz est apparu pour grand nombre de personnes avec son troisième album : We Sing, We Dance, We Steal Things. Contenant des pistes comme Lucky ou encore Details In The Fabrics, marquantes comme poétiques, l’ambiance de cet opus aura marqué par sa fraicheur et sa gaieté. Une vraie bouffée d’air frais en 2009. Trois ans plus tard, il est de nouveau temps de se replonger dans le monde de Jason Mraz. Un univers que l’on dira, similaire voir copié/collé.
Love Is A Four Letter Word ou l’album qui aurait pu s’appeler, We Sing, We Dance, We Steal Things : part two. Vous l’avez compris, en quelques mots je pense, mais Jason Mraz nous livre une copie identique à celle précédemment paru. Avant de critiquer ce disque totalement, pensons avant tous aux points positifs présents. Ce CD commence sur un titre tout de suite très étonnant, très intéressant au niveau musicale. S’éloignant des sentiers battus de l’américain, se mêle dans The Freedom Song, les saxophones, le tambourin, le petit riff de guitare électrique. Beaucoup d’instruments se mélange pour rendre un titre intéressant. On est tout de suite entrainé dans le rythme. Emporté par la joie de vivre de cette plage, on se met à sourire immédiatement ! Ce disque donne la joie de vivre, donne l’envie de sourire, de voir la vie du bon côté des choses. Malgré des titres beaucoup plus réfléchi comme I Won’t Give Up. Son côté très proche du dernier album n’est pas si dérangeant. Le charme opère rapidement dans ce titre. Simplement accompagné, le timbre de voix charmeur de Jason Mraz colle à l’ambiance de cette chanson : posée, réfléchie, montante en rythme crescendo. Au fur et à mesure les instruments se rajoute et donne à la fin un mélange irréprochable. Incontestablement la plage de ce disque. Un CD plein de bonne humeur, de fraicheur à déguster rapidement.
93 Million Miles - Jason Mraz
Mais hélas le père Mraz a du mal à innover avec sa musique. On commence à tourner en rond, à tourner en bourrique. Il y a dans ce quatrième opus bons nombres de morceaux de qualités, mais trop similaire à We Sing, We Dance, We Steal Things. J’ai plus haut écrit vite fait ce point marquant. Maintenant détaillons le. Les plages s’enchainaient très bien sur le troisième disque de l’américain, enchainant les morceaux plus calme à la guitare acoustique, plus rapide avec ses rythmes de batterie rapide. Ici, c’est exactement pareil. On passera d’une piste à l’autre tantôt calmement, tantôt rapidement. Il est évident que ce défaut est pénalisant pour un artiste comme lui. Habitué à nous changer d’univers, d’album en album, c’est une surprise de voir ce surplace. Living In The Moment, deuxième chanson de l’album est un exemple parmi tant d’autres. Ce titre ressemble comme deux gouttes d’eaux à If It Kills Me, onzième plage de l’album précédent. Dommage. Rajoutons aussi, dans un style très Jason Mraz, les paroles très classiques et banal, sur un sujet comme l’amour. Thème très souvent utilisé dans la musique, l’américain ne réussi pas du tout à mettre en avant les paroles, par son manque d’inspiration flagrante sur quelques chansons. Des défauts étonnant pour un homme comme Jason Mraz, mais hélas bien présent.
Jason Mraz est revenu, nous a refourgué sa petite soupe classique. Toujours appréciable et agréable, pour son côté bon enfant joyeux, l’américain rendra heureux ses fans avec ce disque. Pour les autres il mérite une écoute attentive mais chacun se fera un avis dessus. Il est difficile de parler de ce disque, car d’un côté tombé sous le charme de sa voix frissonnante et ces douces guitares, de l’autre on regrette ce phénomène de copié/collé gâchant une partie du travail. Allez, une bonne dose de bonne humeur ne fait pas de mal dans ce monde télévisuel montrant les pires affreusetés de la Terre.
The Freedom Song - Jason Mraz
S.Lozac'h
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